Alors que La Transalpine, groupe de lobbying pro Lyon-Turin, valorise le Lyon Turin comme un maillon des nouvelles routes de la soie et se félicite de l’impulsion donnée par la Chine en 2013 et le lancement d’un plan d’investissements massifs pour développer ces infrastructures, le FMI met en garde contre les risques de dérapage financier et le piège de l’endettement pour les pays concernés par ces nouvelles routes.
Pour la directrice générale du FMI, «dans les pays où la dette publique est déjà élevée, une gestion attentive des termes financiers est cruciale».
Christine Lagarde a également appelé à une transparence plus poussée car «il faut s’assurer que les Routes de la Soie ne conduisent que là où c’est nécessaire». Un sous-entendu aux chantiers superflus et aux motivations plus politique qu’économique.
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Certes les dernières pistes de financement de la section transfrontalière du Lyon Turin n’évoquent pas (encore) un endettement auprès de la Chine. Nous ferons un point sur ces hypothèses de financement dans un prochain article !
Extraits des « News du Comité pour la Transalpine – Juillet 2017 »
« la ligne (Lyon Turin) est surtout le maillon manquant du Corridor méditerranéen reliant la péninsule Ibérique à l’Europe centrale… voire même bien au-delà vers l’Asie »
« Le 21 avril 2016, c’est un train pas comme les autres qui faisait son entrée en gare de Vénissieux. Pour la première fois, un convoi ferré de marchandises en provenance de Chine… La dernière ligne droite du train s’est effectuée depuis Duisbourg, en Allemagne. Mais à l’avenir, ce type de convoi pourrait plus logiquement emprunter la future liaison Lyon-Turin. »
Maurienne 73300
Sur la carte, en rouge une route Sud Nord par la Suisse
Pas de chance pour le lyon-turin Est Ouest
Même les chinois trouvent ce projet inutile, d’un autre temps